La vraie liberté
La vraie liberté
Les hommes ont tendance aujourd’hui à sauter toutes les barrières ; ils ne veulent plus de contrainte. Il n’y a plus de retenue. Ce faisant, ils se sentent maîtres d’eux-mêmes, jouissant de leur pleine liberté. Chacun pense pouvoir crier : « Libre ! Je suis libre ! »
Est-on maître de soi quand on obéit à ses pulsions ? D’où viennent les pulsions ? De notre corps, de notre chair, de nos désirs charnels, de nos instincts, Quand on se laisse aller, est-on maître de soi ? Quand nous obéissons à nos instincts, à notre chair, aux sollicitations, aux exigences de notre chair, quelle place donnons-nous à l’esprit qui est en nous et qui nous rend supérieurs aux animaux ? Quelle place accordons-nous à l’esprit, à la raison, qui doit nous élever bien loin au-dessus de l’animal ?
Quel est le destin de la chair, de notre corps pour lui obéir, pour le laisser nous entraîner à poser des actes contraires à la raison ?
La chair est destinée à la putréfaction. Si tu sèmes pour la chair, tu moissonneras la poussière, Galates 6. 8. Le corps est un abri provisoire. L’esprit est éternel. L’esprit peut et doit résister à la chair qui veut l’entraîner dans la boue, dans la poussière.
Il est réservé à l’homme de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, Hébreux 9. 27. C’est ton esprit, c’est ton âme, qui sera appelé en jugement, qui sera appelé à rendre compte de la conduite qu’il a eue étant dans la chair.
Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui, 2 Pi. 2. 19. On est libre quand on est maître de soi et l’on est maître de soi seulement lorsqu’on résiste à ce qui est contraire au bon sens, à la raison. On a alors le contrôle de soi.