Ce qui compte vraiment

04/11/2014 22:27

Ce qui compte vraiment

O la poésie de l’enfance ! La sécurité auprès de sa mère ! Les jeux et les jouets, seul ou avec les petits amis qu’on oubliera et qui étaient pourtant si intéressants ! Les visites chez la tante qui est comme une seconde maman, la récolte dans les champs, les fruits odorants, si beaux, l’admiration de la rosée sur les feuilles des bananiers, le charme des fillettes et puis on se dit voici celle avec laquelle je me marierai un jour. Et puis, la vie nous sépare et puis on  ne se revoit plus, plus jamais sans savoir ce que chacun est devenu. L’école ! La senteur des livres neufs, les bonnes notes que l’on obtient, les 10 sur 10. La fierté d’être premier !

O la joie d’être adolescent ! De faire de grandes classes. Les camarades. C’est si beau ! la perspective de devenir un jour comme les professeurs qui savent beaucoup de choses, le groupe avec lequel on travaille, les taquineries des camarades, les professeurs à qui on voudrait faire des cadeaux tellement on les aime. La fille à laquelle on fait la cour et qui finit par dire oui. O les promenades à deux ! O l’ivresse de lui prendre la main ! Mon Dieu, la vie est belle !

On termine ses études classiques, on entre à l’université. On a une profession, on travaille, on se marie, on a des enfants, on bâtit sa propre maison. On voit grandir les enfants, on les marie… la vie est belle !

Mais prends donc le temps un peu de te regarder dans un miroir. Tu vieillis. Tu t’en vas. T’en rends-tu compte ? Comment ? Un jour on peut ne reconnaȋtre plus personne, on oublie tout et puis c’est la mort qui vient, on disparaît. Et oui ! Et un jour Dieu nous demandera compte de ce que nous avons fait, bien ou mal, étant dans ce corps. A quoi auront servi alors tous ces beaux souvenirs, toutes ces joies, ces émotions ? On devrait être éternel pour les repasser, les revivre.

Dieu a mis en nous la soif de l’éternité afin de pouvoir l’apaiser, l’étancher, l’assouvir. (Ec. 3. 3. 11). Ce qui compte vraiment, c’est la vie éternelle. Vivre sans fin, quelle belle perspective. Et cela est possible. Le Créateur a fait la provision pour nous en Jésus, donné en rançon pour nous sauver de la destruction. Celui qui l’accepte comme substitut a la vie éternelle. Crois seulement et tu as la vie éternelle. Que servirait-il à un homme de gagner tout l’univers s’il perdait son âme ? (Mat. 16. 26)

La gloire, l’honneur, la richesse, la joie d’être champion, d’être premier, d’être applaudi, chouchouté par le public, les conquêtes féminines, c’est de la vanité, ce sont des pièges à l’âme si on se croit quelqu’un d’extraordinaire. D’où viens-tu et où vas-tu pour de donner de l’importance ? Un homme est important seulement s’il a la vie éternelle. Or la vie éternelle ne se mérite pas, c’est un don, le don  gratuit de Dieu, Romains 6. 23. « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie », Ephésiens 2. 8-9.

Ainsi toute la gloire est à Dieu ! A Dieu seul soit la gloire !

Oui, le Saint-Esprit a raison : « Non pas à nous, Eternel, non pas à nous, mais à ton nom donne gloire,  à cause de ta bonté, à cause de ta fidélité !, Psaumes 115. 1.