N'aimez point le monde

PREMIERE EGLISE BAPTISTE DES CAYES

Dimanche 12 mars 2017

6h et 9h Am

Message

 

Lecture : 1 Jn 2. 15 : « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement  », 1 Jn 2. 15-17.

« Adultères que vous êtes! Ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu », Jacques 4. 4.»

 

Sujet : L’amour du monde

 

Introduction. « N’aimez point le monde. » Cette injonction biblique pourrait étonner plus d’un. En effet, le Seigneur Jésus n’a-t-il pas déclaré lui-même : « Dieu  a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » ? (Jn 3.16). Comment comprendre alors que les apôtres se soient mis d’accord, pour nous demander, sous l’inspiration du Saint-Esprit, de ne pas aimer le monde ?

 

I.                   Dieu aime le monde. Comment ?

 

Dieu aime le monde et nous, ses enfants, nous devons aussi aimer le monde en lui apportant la bonne nouvelle de l’Evangile du salut. Nous devons dire au monde que sans Jésus la vie ne mérite pas d’être vécue, que sans Jésus la vie est un gaspillage, que sans la vie éternelle tout homme regrettera d’avoir connu le jour, quelle que soit sa beauté, son intelligence, sa richesse, sa sagesse. Comme avait dit Job : c’est parce qu’il était né qu’il a eu tant à souffrir. S’il n’était pas né, il n’aurait pas connu la souffrance amère.

 

Nous devons avoir de la compassion pour ce monde qui va vers la perdition. C’est pourquoi nous organisons les pleins airs, les croisades, les missions, les émissions radiophoniques, télévisées : pour inviter les hommes et les femmes du monde à accepter Jésus comme leur Sauveur pour obtenir de Dieu le pardon de leurs péchés et la vie éternelle, pour éviter d’aller dans ce lieu de souffrances éternelles où le feu qui brûle ne s’éteint pas et où le ver qui ronge ne meurt pas, selon Marc 9. 48. Car « il est réservé aux hommes de mourir une seul fois, après quoi vient le jugement », He. 9. 27.

 

Voilà pourquoi nous devons aimer le monde.

 

II.                N’aimez point le monde. Pourquoi ?

Mais l’injonction des apôtres a tout son sens car aimer le monde ici, c’est imiter le monde, c’est vivre comme le monde, c’est se livrer à la vie déréglée, débridée que mène le monde et qui le conduit à la perdition. Aimer le monde ici, c’est produire les œuvres de la chair comme l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables, selon Galates 5. 19-21.

« Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu. Et c'est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus Christ, et par l'Esprit de notre Dieu. Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile; tout m'est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit », 1 Co. 6. 9-12.

 

« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort », Apo. 21. 8

 

« Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir », Hé. 13. 14.

 

« Une fois encore j'ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent. C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant », Hé. 12. 27-29.

 

Conclusion. Tout en progressant, tout en visant la prospérité, nous devons nous rappeler que nous n’avons pas sur la terre de cité permanente, que nous sommes des pèlerins sur la terre. Nous devons jouir de toutes choses avec détachement, sans nous y attacher. Nous devons penser constamment à l’éternité qui nous attend. C’est au moment de mourir que nous sentons toute la vanité de la vie ici-bas. Mais le chrétien ne doit pas attendre le moment de mourir pour se rappeler que nous allons tout laisser, que nous sommes des passagers.  Alors nous entendons la voix de Dieu qui résonne en Jé. 9. 23 et 24 : « Ainsi parle l'Éternel: Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, que le fort ne se glorifie pas de sa force, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d'avoir de l'intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l'Éternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; car c'est à cela que je prends plaisir, dit l'Éternel."