Certitude absolue

En 1989, la France fêtait le bicentenaire de la Révolution de 1789. Elle a organisé des concours de dictée au plan international, et pour le Sud d’Haïti, par le biais d’abord de l’Alliance Française des Cayes : j’ai participé et fus qualifié pour la finale à l’Institut Français d’Haïti, à Port-au-Prince. J’ai été parmi les premiers. Je fus invité alors à suivre des stages à l’Institut, à  enseigner à l’Alliance Française des Cayes puis j’ai bénéficié d’un stage à l’Alliance Française de Paris, Boulevard Raspail, du 4 au 31 juillet 1991.

Deux mois après mon retour en Haïti, ce fut le Coup d’Etat du 30 septembre 1991. Alors, comme les coopérants français étaient invités par leur pays à quitter Haïti, l’un d’entre eux, André LAMY, a fait cadeau à mon école de la presque totalité de sa bibliothèque personnelle.

La rentrée scolaire de 1991 n’a pas eu lieu, conséquence du Coup d’Etat. Octobre, novembre, décembre 1991 s’écoulaient sans élèves et sans classes.  Puisque j’avais du temps libre, j’ai eu l’idée de dresser le catalogue des livres que mon école venait de recevoir du coopérant français. Du lot, je trouverai deux ouvrages, ô Dieu, où me sera expliquée la signification du chiffre cinq, de la cloche, du tambour… On dirait que Dieu avait réuni dans ces deux livres ce qu’il me fallait pour déchiffrer la plupart des songes que j’avais eus.

« Phonèmes et Archétypes », « La voie des lettres ». Ces ouvrages de Jean CANTEINS étudient la valeur cabalistique des lettres et des chiffres arabes. « En arabe, dit-il,  un des noms de la main veut dire cinq. Et la main est théophore, c’est le réceptacle du divin. » J’apprendrai par la suite que 5 est le chiffre de la grâce, la marque de la présence de Dieu. Combien de portions Joseph avait-il données à Benjamin, son frère du côté maternel, lors du repas qu’il a eu avec ses frères auxquels il allait se faire reconnaȋtre (Genèse 43. 34) ? Combien de ses frères avait-il présentés au Pharaon (Genèse 47. 1) ? Combien de portiques avait la piscine de Béthesda où les malades trouvaient la guérison (Jean 5. 2) ? Un franc-maçon qui m’a entendu parler du chiffre 5 à la télé m’a dit un jour que je disais vrai car lorsqu’un homme est debout il fait 5 branches…

Pour la vision de la cloche que j’avais eue en 1978, un chapitre de « La Voie des lettres » est intitulé « Le retentissement de la cloche » où l’on peut lire :

« La cloche est un attribut de l’Ange Gabriel, le Seigneur de la Révélation et du Message. »

Et pour le tambour que j’ai vu en songe dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 mars 1990 :

J’ai lu : « La mise en parallèle de deux attributs « angéliques », la cloche et la trompette, rappelle qu’il y a d’autres combinaisons instrumentales possibles. Nous ne mentionnerons que la plus remarquable, dit-il, celle qui unit la cloche et le tambour et qui veut qu’au son de la voûte de métal réponde la vibration grave de la surface horizontale de peau. »

En lisant ces livres, l’idée m’est venue de me demander à quel âge j’avais eu les trois songes, que je peux considérer comme trois éléments épars qui, assemblés, peuvent former un tout cohérent : le cinco m’annonçait que j’étais sous le projecteur de Dieu, la cloche voulait me demander d’être attentif alors que la coupe et le tambour allaient me dire clairement ce que j’ai à faire.

A  quel âge j’ai eu ces songes ? Le premier en 1966, le second 1978, le troisième 1990. Donc tous les douze ans (je suis né le 15 mars 1954). Je devais apprendre par la suite que le nombre 12 est le symbole de la plénitude. C’est un cycle. Les douze heures du jour, les douze heures de la nuit, les douze mois de l’année, les douze tribus d’Israël, les douze disciples de Jésus, les douze années de l’enfance…

J’ai eu l’idée aussi d’aller vérifier à quelle date j’avais lu Exode 4 où Moïse avait la vision du buisson ardent, par rapport à la date à laquelle j’ai eu la vision de la coupe et du tambour : c’était le 8 mars 1989. Ainsi, c’est exactement un an après, à la même date que j’ai eu le songe où Dieu m’a confié clairement la mission de prêcher l’Evangile. J’avais commencé la lecture de la Bible un chapitre chaque jour, le dimance 15 janvier 1989, comme le Saint-Esprit me l’avait demandé. Je me suis rappelé alors que cette façon de procéder entre dans la voie de Dieu. Dieu avait dit à Abraham : « Je reviendrai vers toi à cette même époque; et voici, Sara, ta femme, aura un fils. » (Genèse 18.  10). C’est ce que le prophète Elisée avait dit aussi à la Sunamite : « A cette même époque, l'année prochaine, tu embrasseras un fils. » (2 Rois 4. 16).

De quoi avais-je encore besoin pour avoir la certitude absolue que ces songes m’étaient venus du ciel, du Très-Haut ?

J’ai rapporté tout cela, ami(e) lecteur (trice) pour que tu puisses croire que la Bible est la Parole de Dieu, pour que tu puisses comprendre la nécessité de sauver ton âme si tu ne l’as pas encore fait, que tu acceptes Jésus pour ton Sauveur si tu ne l’as pas encore fait. Et si tu l’as déjà fait, persévère, garde ce que tu as trouvé, ne le lâche pas. Au contraire, invite les autres à venir à Christ pour qu’eux aussi puissent avoir la vie éternelle. La Bible dit vrai. Dieu est Saint. L’homme pécheur est voué à la souffrance éternelle s’il n’accepte pas le plan du salut éternel conçu en Jésus, notre substitut. Croire le contraire, c’est faire le jeu de Satan qui veut ta perte. Satan est l’ennemi de Dieu et des hommes. Satan est notre ennemi. Il rôde autour de nous comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera, 1 Pierre 5. 8.

Allez, cours, entre dans l’arche. L’arche de Noé symbolisait Jésus. Celui qui laisse Jésus entrer en lui, il entre aussi en Jésus, fait un seul avec lui. Il est caché en Jésus, il reçoit la marque sur son front, il est marqué par le sang de l’agneau pascal, il est à jamais vivant, Exode 11. 5-7 ; Apocalypse 3. 20. Le sang de Jésus, c’était déjà le fil cramoisi mis par Rahab à sa fenêtre pour être épargnée, elle et les siens, lors de la prise de Jéricho.

Allez, crois en Jésus et sois sauvé. C’est un message qu’on m’a confié pour toi.